Le logement social est destiné aux personnes ayant des difficultés à se loger sur le marché privé.
Cette orientation imposée par le législateur s’explique par les erreurs du passé, notamment la création de grands ensembles sociologiquement déséquilibrés.
La mixité sociale favorise la présence d’habitants de différents horizons tout en évitant la création de cités dortoirs.
Pour autant, on assiste au nom de la mixité sociale à des dérives comme cela est le cas de notre centre-bourg urbanisé à l’excès par l’édification de programmes sociaux.
Le bétonnage systématique du centre-bourg amplifié par les opérations de préemptions/destructions conduit à la perte de l’identité de notre village.
Contrairement à son objectif de mixité, la construction de logements sociaux a pour effet de déloger les anciens habitants.
Ainsi, nous assistons non pas à un mélange de population, mais à son remplacement puisque les familles de classes moyennes doivent quitter les lieux.
Les maisons qui existaient Avenue Général de GAULLE ont été détruites pour laisser place à un couloir d’immeubles sociaux.
La mixité sociale impose la préservation des maisons de village.
La frénésie constructive actuelle doit cesser car notre village n’est plus en capacité d’absorber un énième ensemble immobilier.
La municipalité doit préserver les maisons qu’elle a préempté pour les louer à des familles comme cela est le cas actuellement.
Non à la construction d’un complexe immobilier et la destruction des maisons Avenue Général de GAULLE et rue du CUNIER.
Oui à la mixité sociale et à la préservation du bâti ancien qui caractérise notre commune.